• Pour une fois je mettrais la mesure des vers au placard,

    Après avoir lu les textes de milles auteurs comme Hugo ou Ronsard,

    J’arrêterais bien la rime pour exprimer ce que je ressens,

    Comme dans un journal intime ouvert au monde, aux gens.

     

    Aujourd’hui je me perds dans des révisions qui m’ennuient plus que tout,

    Ah quoi bon puisque de toute manière, excusez-moi, je m’en fous,

    De tout, de toi, de vous, de nous et du monde qui m’entoure,

    Puisque rien ne m’apporte ce que je cherche, un peu d’amour

     

    Vous ne voyez donc pas ? Le monde est las, le monde est froid,

    On se torture vers minuit une cigarette et une bouteille à la main

    Pour faire semblant d’être heureux et montrer qu’on est les rois !

    Mais on est juste dépendant d’un bonheur artificiel qu’on regrettera le lendemain.

     

    J’en peux plus de tout ça, d’avoir un vide constamment au fond de mon corps de mon cœur

    J’en peux plus d’éprouver ces manques, ces espoirs désespérés et cette douleur

    De croire toujours et encore que ça ira mieux le lendemain en souriant,

    Pour me retrouver dans mon lit encore plus vide et terne qu’avant.

     

    Je n’écris plus à quoi bon, plus le courage d’être lue ou me relire,

    Je ne parle plus à quoi bon ennuyer le monde d’histoires noires,

    Je ne dors plus à quoi bon, mes rêves m’enfoncent toujours plus dans mes délires

    Tu ne m’aimes plus, à quoi bon, laisse-moi mourir dans le désespoir.

     

    Ce truc, ces mots, ce texte, ça ne veut peut être rien dire,

    C’est peut-être laid et qui voudrait le lire ?

    Mais je devais écrire, c’est le destin, c’est comme ça, excusez-moi,

     Je vais pouvoir m’endormir et espérer une dernière fois.


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